Selon une enquête commanditée par VLAM, à l’avenir, les intentions d’achat de produits frais seront guidées par les critères suivants : local, pur, artisanal, sain et moins de gaspillage. Pour évaluer les produits proposés, le shopper fait appel à ses sens. Avant de se décider pour tel ou tel produit, il doit pouvoir l’examiner visuellement, le humer et le tâter sous toutes ses coutures. Mais au final, le prix reste le critère ultime.
Tant pour le fabricant que pour le retailer, il est particulièrement malaisé de trouver l’équilibre entre tous ces critères. L’agencement du magasin et la communication instore favorisent-ils l’achat ? L’accent est-il suffisamment mis sur le caractère sain des produits ? La fraîcheur est-elle immédiatement visible ? L’étiquetage est-il correct ? Les produits locaux et artisanaux bénéficient-ils d’une bonne visibilité ? Faut-il envisager des stands de dégustation ? Et qu’en est-il de la politique de prix ?
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Les supermarchés restent le premier canal de distribution des produits frais et tous misent prioritairement sur ce département pour séduire la clientèle. Mais leur leadership est menacé car les shoppers sont en quête à la fois de fraîcheur et de convenience et, qu’en l’occurrence, l’out-of-home et le food service offrent souvent une alternative attrayante. Imaginant des réponses appropriées via des concepts innovants, les supermarchés sont pourtant loin d’avoir dit leur dernier mot.